Contrairement aux idées reçues, l’Écureuil roux n’hiberne pas. Le mois de décembre est pour eux l’avènement du premier pic de reproduction. Ainsi, il s’affaire à collecter diverses denrées pour faire face à l’hiver. Véritable gardien à l’ombre des regards, son activité contribue au maintien et à la régénération de nos sols forestiers.
Commun partout en Europe, l’Écureuil roux (Sciurus vulgaris) est un petit rongeur diurne de la famille des Sciuridés. Sa teinte habituelle varie du brun au gris sombre, mais son ventre reste invariablement blanc. Arboricole, il niche dans les arbres où il érige sa « hotte » de brindilles et de branchages, dont il tapisse l’intérieur avec des mousses et des herbes.
Omnivore, l’Écureuil roux est opportuniste et consomme graines, bourgeons, fleurs, baies ou insectes… ainsi qu’une grande quantité de champignons (prioritairement ceux qui fructifient sous le sol comme les truffes). Or ces champignons vivent en symbiose avec des arbres, dont l’écureuil consomme les graines qu’il oublie régulièrement sur le lieu de sa cueillette souterraine. Ainsi, glands ou noisettes ont le loisir de germer dans des conditions idéales, près de ces champignons.
Par son activité, il aide les arbres à pousser, soigne leurs mycorhizes et participe à la dispersion des champignons : un véritable jardinier !
Sa présence est indispensable à l’entretien et l’équilibre naturel de nos forêts. Malheureusement la pollution, la dégradation de son habitat, l’activité routière et l’invasion de l’Écureuil gris lui portent préjudice aujourd’hui. Arrêtons de jouer contre nous et soyons responsables !