Après un repérage de la zone, le conducteur de la nacelle a pu se positionner afin de guider au mieux l’opération. Une fois la bagueuse arrivée au sommet du nid, le cigogneau est délicatement attrapé et descendu afin d’être bagué.
Une bague métal qui correspond à sa carte d’identité et une bague couleur gravée (fond vert et lettres blanches pour la France) permettant de le suivre à distance ont été posées à ses pattes.
Afin de respecter le protocole normalisé mis en place, plusieurs mesures sont ainsi effectuées sur l’animal avant de le redéposer dans le nid : longueur du tarse, de l’aile et distance tête – bec.
Ces opérations sont menées dans le cadre d’un programme personnel sur la dynamique de la population, l’écologie et la conservation de la Cigogne Blanche, Ciconia ciconia, dans la région des Hauts-de-France et la Seine-Maritime mené par Christophe Hildebrand et autorisé par le MNHN de Paris.
Le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France remercie tous ses partenaires pour la réalisation de cette opération sur la Réserve naturelle nationale des larris et tourbières de Saint-Pierre-es-Champs : la commune de Saint-Pierre-es-Champs, le Muséum national d’Histoire naturelle, le Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux, le Conservatoire d’espaces naturels de Normandie et Picardie nature.
Un engagement de longue date en faveur des chauves-souris
14 espèces de chauves-souris fréquentent la commune à divers moments de l’année, ce qui en fait un site majeur pour des chiroptères en Hauts-de-France. Cette richesse est liée au caractère médiéval de la commune qui offre une multitude de cavités et gîtes propices aux différentes espèces de chauves-souris. C’est donc tout naturellement que le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France s’est intéressé à la commune de Montreuil-sur-Mer et a signé dès 1997 une convention de gestion des cavités souterraines.
Une série d’aménagements ainsi que des suivis hivernaux et estivaux ont dès lors été mis en place en partenariat avec la CMNF. Les aménagements et les gîtes protégés se sont développés au fil des années et permettent désormais la protection de plus 9 gîtes d’hivernage/transit et 2 gîtes de mise bas (Grand Rhinolophe/Murin à Oreilles échancrées et Grand Murin). Des opérations de restauration écologique ont également permis d’améliorer la matrice paysagère et la ressource alimentaire pour les chauves-souris du territoire (pâturage extensif bovin, ovin, caprin et fauche tardive). La richesse du site a d’ailleurs été reconnue à travers l’inscription des principaux gîtes de la commune au sein du réseau Natura 2000.
Retour sur 25 ans de suivis
Le territoire de Montreuil-sur-mer est donc connu depuis longtemps pour son intérêt dans la conservation des chauves-souris. Il a fait l’objet d’un suivi régulier depuis de nombreuses années par la CMNF et le Conservatoire d’espaces naturels Hauts-de-France. Et l’évolution est encourageante tant les effectifs évoluent positivement depuis un quart de siècle. En témoigne les suivis hivernaux depuis 1994.
Zoom sur le Grand Rhinolophe
Le Grand Rhinolophe est une des espèces emblématiques sur la commune. En effet, jusqu’à récemment la colonie de mise bas de la Citadelle constituait la seule colonie connue de l’ex région Nord-Pas-de-Calais pour cette espèce. L’évolution des effectifs conforte les efforts entrepris. Les effectifs sont passés de 20 individus en 2000 à plus de 200 depuis 2019. On notera également, la présence d’une colonie de Murins à oreilles échancrées qui augmente de manière très importante et dont la présence fût mise en lumière en partie grâce à la caméra infrarouge installée en 2017 (cf. ci-après).
De même, les effectifs de Grand Rhinolophe en hivernage ont augmenté significativement depuis 3 ans (98 en 2022), quadruplant les effectifs observés lors de la décennie précédente. Il est possible qu’une partie des individus de Grand Rhinolophe fasse désormais leur cycle complet sur la commune (hivernage, transit, mise bas…). Cela reste bien entendu à confirmer dans le temps mais les effectifs du principal gîte d’hivernage situé à Dannes (dont les échanges avec la colonie de Montreuil avaient été identifiés en 2007) diminuent en parallèle.
On notera également la présence d’une colonie de Grand Murin dans un ancien bâtiment communal. Ce gîte de mise bas est protégé et aménagé depuis 2001. Celui-ci abrite une quarantaine d’individus chaque année.
Prospections 2022
Dans le cadre de l’activité du Conservatoire, d’autres actions de conservation en faveur de la faune et de la flore (zone humide, milieux acides, boisements…) ont été menés à proximité des gîtes. En 2022, il a donc été décidé de vérifier si certaines actions avaient été favorables pour les chiroptères. En premier lieu, la restauration d’un pâturage extensif bovin en zone de marais en contre-bas de la Ville de Montreuil (conversion d’une peupleraie de 2ha en 2017 située à 1km de la colonie de Grand Rhinolophe).
La pose d’enregistreurs s’est avérée concluante avec de nombreux contacts de Grand Rhinolophe en chasse sur le site. De même, dans un boisement ancien sur la commune de Sorrus dont le conservatoire est gestionnaire depuis 1996, plusieurs contacts de Barbastelle ont été enregistrés, laissant fortement suspecter la présent d’une gîte à proximité. Ces éléments viennent compléter encore un peu plus la connaissance de ce site Natura 2000 et conforter les actions de préservation et de restauration de milieux naturels menés par le Conservatoire.
Plan de Relance Chiroptères, Coordination Mammalogique du Nord de la France
Comme évoqué précédemment, la Coordination Mammalogique du Nord de la France a été un partenaire important dans la mise en place des différentes actions en faveur des chauves-souris sur la commune. C’est donc tout naturellement que certains gîtes d’hivernage nécessitant un rafraîchissement ont été repris dans le Plan de Relance de la CMNF, après validation des partenaires locaux du Conservatoire. Deux gîtes d’hivernage/transit ont ainsi pu être réaménagés.
Un troisième gîte de transit pour le Grand Rhinolophe (80 individus), préservé par le Conservatoire depuis 2017 sur la commune de Camiers, sera aménagé cet hiver également dans le cadre de ce plan de relance.
«A la renverse» : l’exposition qui retourne les préjugés
L’exposition « A la renverse » se visite d’avril à septembre au sein de la Citadelle de Montreuil
Enfin, bien que la commune abrite une diversité importante de chauve-souris celles-ci restent méconnues du grand public et victimes de nombreuses idées reçues. Ainsi, le Conservatoire d’espaces naturels a proposé à la commune, au service de la Citadelle et aux partenaires locaux de concevoir et mettre en place une exposition permanente consacrée aux chauves-souris au sein de la Citadelle.
Grâce au financement de laCA2BM et du Fonds LEADER l’ exposition « A la renverse » a vu le jour début 2017. Un observatoire vidéo (avec retransmission en temps réel d’images filmées par une caméra infra-rouge à l’intérieur même du gîte de mise bas) permet aux visiteurs d’observer en direct les individus de la colonie de Grand Rhinolophe et de Murins à Oreilles échancrées. Un enregistreur permet de programmer l’archivage des vidéos et de pouvoir les analyser à posteriori. Cette exposition se veut également ludique en s’adressant aux petits comme aux grands. Chaque année des animations Grand public et scolaire sont menées sur le site, en particulier dans le cadre des nuits européennes de la chauves-souris.
Voici un aperçu scénarisé des vidéos issues de la colonie de Montreuil-sur-mer :
Dans le cadre de cette animation, différentes actions sont menées annuellement. C’est le cas notamment du suivi de la migration qui bat son plein comme chaque année au mois d’août. C’est en effet à cette période que la majorité de la population de Phragmite aquatique rejoint ses quartiers d’hivernage africains depuis ses sites de nidification en Europe de l’ouest.
L’année 2022 a été riche d’activités pour les Hauts de France. Un petit bilan s’impose…
3 stations de suivi par le baguage ont ouvert sur l’ensemble de la région :
La station de référence de la déclinaison régionale du PNA : le marais de Guînes (62)
Une station dans l’estuaire de la Somme (80)
La station des marais de Sacy (60)
Le suivi par le baguage permet d’évaluer l’utilisation des sites de migration par l’espèce : sont-ils fonctionnels pour l’espèce, c’est-à-dire permettent-ils au Phragmite aquatique de se reposer et de se nourrir afin de pouvoir rejoindre ses quartiers d’hivernage dans de bonnes conditions ? Ce suivi permet aussi, à plus large échelle, d’évaluer l’état des populations, les phénologies de migration et les trajets migratoires.
Sur le marais de Guînes(62), station gérée par Eden 62, le suivi s’est déroulé du 5 au 26 août.
Au total, 19 oiseaux capturés (pour un total de 28 actions de capture) dont 3 individus bagués à l’étranger : 2 jeunes bagués en Belgique et 1 adulte bagué sur son site de nidification en Lituanie.
Sur ces 19 individus, 3 ont pu être contrôlé 24 à 48 h après la première capture, avec, pour 2 oiseaux sur les 3, une prise de masse signifiant que ces oiseaux ont trouvé de quoi s’alimenter sur le site. Cela affirme le statut de halte migratoire du marais de Guînes.
Ce ne sont pas moins de 12 individus de Phragmite aquatique qui ont été bagués.
Ces dix jours de baguage nous permettent d’obtenir plus d’informations sur l’importance de la l’estuaire de la Somme dans le réseau des sites de migration des Hauts de France. En effet, cette station rejoint les deux stations régionales les plus fréquentées (à l’aune des connaissances actuelles) que sont le Marais de Guînes (62) et le marais audomarois (62). L’absence de données de contrôle inter journaliers pour cette année 2022 peut toutefois poser question : les oiseaux trouvent-ils de quoi s’alimenter sur le site ? ou est-ce uniquement un site de transit ?
Cependant, sur un faible nombre d’individus capturés comme c’est le cas globalement pour le Phragmite aquatique, les probabilités de contrôles sont faibles elles aussi. Ainsi, la réitération de ce suivi dans les années à venir permettrait de mieux évaluer l’utilisation du site par l’espèce.
Ci-dessous un comparatif du nombre de Phragmite aquatique bagués par jour pour 100 m de filet entre les stations de Guînes et de l’estuaire de la Somme, ainsi que l’indice ACROLA (nombre d’ACROLA capturés/ nombre d’Acrocephalus sp * 100)
Sur les marais de Sacy(60), après la capture de 2019, aucune nouvelle capture.
Recherche de nouveaux sites de présence
2 sites naturels gérés par Eden 62, considérés zones de présence potentielle, ont aussi bénéficié de recherche par le baguage : un site dans le marais audomarois et un site dans le marais de Beuvry (62). Sur la première station, un individu a été bagué et contrôlé 3 jours plus tard avec prise de masse. Les contextes relativement boisés autours de ces deux sites expliquent sans doute la faible fréquentation de ces derniers alors que les habitats présents collaient aux exigences de l’espèce.
Des captures incidentes ou des observations directes
A noter la capture de 2 individus adultes début août sur une station de suivi ornithologique de la vallée de la Marcq (62) ;
Plusieurs informations d’observations directes cette année :
1 observation rapportée sur le Val Joly, dans l’Avesnois (59), ainsi que 2 observations au sein de l’estuaire de la Slack (62).
L’est de la région (Avesnois/ Aisne) et les estuaires des Hauts-de-France font partie des zones de présence potentielle non prospectées à l’heure actuelle.
Merci à Eden 62 et à ses bagueurs, plus mobilisés et impliqués que jamais cette année ; à Xavier Commecy et Frédéric Baroteaux de Picardie Nature ainsi qu’à Benjamin Blondel du SMBSGLP ; à Michel Datin et l’équipe de la SOMS ; aux bagueurs de Cap Ornis baguage et pour finir aux ornithologues vigilants qui ont alerté le Conservatoire sur les données d’observations directes.
Le prix « coup de cœur » est attribué à l’association À petits pas de Ruisseauville (Pas-de-Calais) ce mercredi 15 juin.
Au travers du label « Mares remarquables », le Groupe Mares des Hauts-de-France récompense chaque année des particuliers et des organisations qui s’engagent en faveur de ces écosystèmes fragiles. Cette année, seize candidats étaient en lice pour l’obtention du label. Six d’entre-eux obtiennent la distinction « Mares remarquables » : trois particuliers, une commune, une école d’ingénieurs et une association.
Félicitations à Isabelle Danet Beaussart (Neuf-Berquin, Nord), Laurent Hannier (Ambleteuse, Pas-de-Calais), Michel Méline (Buicourt, Oise), la commune de Gondreville (Oise), Junia ISA (Lille, Nord) et l’association À petits pas (Ruiseauville, Pas-de-Calais). L’association À petit pas remporte la mention spéciale « coup de coeur » attribué par le jury du Groupe Mares. La remise officielle de ce prix est prévue ce mercredi 15 juin à Ruisseauville dans le cadre de l’Assemblée générale de l’association.
Qu’est-ce que le Groupe Mares ?
Le Groupe Mares des Hauts-de-France est une plate-forme régionale réunissant tous les acteurs œuvrant au service de la protection, de la gestion et de la mise en valeur pédagogique des mares et plus largement des zones humides. Cela représente plus de 130 structures parmi lesquelles des collectivités, des établissements publics, des associations et des entreprises privées.
Le Groupe Mares donne des conseils simples et ludiques pour la création, puis l’entretien écologique des mares.
Le Groupe Mares est porté par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, association à but non lucratif reconnue d’intérêt général qui gère près de 500 sites naturels à l’échelle régionale.
Sur quels critères est attribué le label Mares remarquables ?
Le Groupe Mares souhaite promouvoir les mares à grande valeur écologique, paysagère et historique. Ce label permet de les montrer en exemple, tout en mettant en lumière les bonnes pratiques de gestion.
Les mares labellisées témoignent ainsi d’une volonté de préserver ces habitats naturels menacés, avec les espèces faune et flore qui leur sont associées. Les mares labellisées sont également engagées dans une démarche de valorisation et de sensibilisation auprès du grand public.
Collectivité, exploitant agricole, privé, associatif, chacun peut agir en faveur des mares…
A l’occasion de la remise du prix « coup de cœur », le label « Mares remarquables » lance sa nouvelle campagne de prospection. Si vous souhaitez obtenir cette distinction en 2023 pour promouvoir votre démarche en faveur d’une mare écologique, c’est le moment de vous faire connaître.
Contactez le Groupes Mares pour obtenir les informations utiles afin de candidater à l’obtention de ce label : contact@groupemares.org
Qu’est-ce donc qu’une espèce exotique envahissante ? Communément siglée EEE, une espèce exotique envahissante est une espèce introduite par l’homme hors de son aire de répartition naturelle et dont l’établissement, la reproduction et la propagation menacent les écosystèmes et la biodiversité indigène et causent des impacts écologiques, sanitaires et économiques négatifs. Une EEE peut appartenir à tous les taxons du vivant. Elle peut à ce titre être animale, végétale, fongique ou virucide.
Une stratégie régionale relative aux EEE Depuis le début d’année 2021, une nouvelle stratégie est en cours d’élaboration dans les Hauts-de-France. Animée par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France et pilotée par la DREAL Hauts-de-France, cette stratégie fait suite à la publication, en 2017, de son homologue national, la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes.
Les espèces exotiques envahissantes, causes de la perte de biodiversité Face aux dégâts générés par les EEE, considérée comme la 5ème cause de l’effondrement de la biodiversité, la définition d’un cadre commun national coulait de source. Si la déclinaison régionale de cette stratégie s’appuie sur la même structure et de grandes orientations identiques, elle a été conçue afin de répondre aux objectifs et enjeux régionaux. Élaboré conjointement par le Groupe d’expertise scientifique et technique et par les acteurs régionaux, le document a été construit afin de satisfaire aux besoins essentiels à la thématique. À ce jour composée de 11 objectifs et 62 actions, la stratégie s’intéresse à la prévention de l’introduction et de la propagation des EEE, à la gestion, communication et connaissance relatives à ces espèces ainsi qu’à la gouvernance régionale. Elle prend en compte et s’applique aux espèces animales et végétales, terrestres et aquatiques. Bien que leurs impacts ne soient pas des moindres, les espèces marines ne sont pas pour l’instant prises en compte. Leur intégration future fait cependant l’objet d’une action de la stratégie.
La stratégie, terreau de nouvelles dynamiques L’élaboration de la stratégie régionale a été le terreau de la dynamisation de la thématique. Des collaborations et de nouveaux outils ont ainsi vu le jour en 2021. L’Université de Picardie Jules Verne (UPJV) et le Cerema Hauts-de-France en sont deux exemples probants. Une journée technique fut ainsi organisée en juin dernier avec l’UPJV, le Conseil départemental de la Somme et la DREAL Hauts-de-France afin de créer du lien entre les acteurs de la gestion et de la recherche. La collaboration avec le Cerema Hauts-de- France mènera quant à elle à la création d’un nouvel outil cartographique en 2022.
Le Phragmite aquatique est un petit passereau qui niche dans les tourbières des pays de l’est européens. C’est actuellement l’espèce de passereau continental la plus menacée d’Europe. Une grande majorité de sa population traverse la France lors de sa migration, principalement via la façade atlantique, pour aller passer l’hiver en Afrique. La France a donc la responsabilité de lui fournir des zones de halte de qualité qui lui permettent de se nourrir et de se reposer.
Tous les ans, en août, les ornithologues de la région se mobilisent dans le cadre d’un Plan national d’Actions, pour la recherche de sites de halte migratoire et le suivi de l’espèce. L’objectif : identifier les trajets migratoires et les sites d’importance pour les haltes ainsi que le suivi des effectifs et la phénologie de passage de l’espèce.
Le Phragmite aquatique est une espèce très discrète qu’il est pratiquement impossible d’observer en dehors de la capture au filet. Cette méthode d’étude permet d’équiper chaque oiseau d’une bague unique. Cela permet alors de retracer leurs déplacements lorsqu’ils sont à nouveau capturés sur d’autres sites. Des mesures biométriques sont aussi réalisées, comme la taille de l’aile, l’adiposité (les réserves de graisses qui leur permet d’effectuer leur long voyage), la masse mais aussi leur âge. L’âge ratio (nombre de juvénile par rapport au nombre d’adultes) permet d’évaluer le succès de la reproduction.
Cet effort de capture s’inscrit à une échelle mondiale. Le marais de Guînes, géré par Eden 62, est le site de référence pour le suivi de l’espèce au niveau des Hauts-de-France. Cette année, comme chaque mois d’août depuis 2011, les bagueurs d’Eden 62 effectuent donc le baguage des individus de Phragmite aquatique interceptés sur le site. Le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, animant au niveau régional le Plan National d’Actions en faveur du Phragmite aquatique, est allé leur rendre visite et a eu la chance de pouvoir observer de près cette petite boule de plumes.
Cet oiseau, qui ne pèse qu’une dizaine de grammes, reliera l’Europe de l’est à l’Afrique de l’ouest en seulement quelques jours avec très peu de pauses. Souhaitons leur bonne route !