Le déclin des pollinisateurs sauvages (dont les abeilles sauvages, les bourdons, les syrphes et les papillons) est un enjeu écologique majeur car ces insectes sont essentiels au maintien des écosystèmes tout comme d’une partie de la production agricole. Ceci est valable à toute échelle : régionale, nationale, européenne et mondiale. Le service de pollinisation rendu par les insectes aux cultures dédiées à l’alimentation humaine s’élève, au niveau mondial, à 153 milliards* d’euros par an !
* Source : Plan national d’actions « France Terre de pollinisateurs » (2016 – 2020)
Ainsi, le Conservatoire d’espaces naturels participe au programme SAPOLL « Sauvons nos pollinisateurs », un projet qui a pour but de mettre en place, avec les acteurs du nord de la France (Eden 62, Département du Pas-de-Calais et GON), de la Wallonie (Université de Mons, Université de Liège et Natagora) et de la Flandre (Natuurpunt), un plan d’actions transfrontalier en faveur des pollinisateurs sauvages, avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional.
Les trois axes principaux de ce plan d’actions transfrontalier sont :
- la sensibilisation du grand public avec des actions de communication, de sensibilisation et de sciences participatives, dont le Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs (Spipoll) du programme Vigie Nature ;
- la mobilisation des réseaux d’observateurs au travers de groupes de travail et de formations ;
- le suivi scientifique sur l’ensemble du territoire transfrontalier pour délimiter les zones d’importance pour les pollinisateurs et pour le service de pollinisation.
Pour en savoir plus sur le projet Sapoll, consultez le site web dédié ou le document de présentation de ce programme Interreg en version bilingue (français/néerlandais).
À lire également : le témoignage d’un participant à une animation Spipoll (Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs) ; action réalisée dans la cadre du projet Sapoll (pour le volet « sensibilisation »).