Réalisée dans le cadre du projet SAPOLL « Sauvons nos pollinisateurs » (plan d’actions transfrontalier pour les pollinisateurs sauvages bénéficiant du Fonds Européen de Développement Régional, programme Interreg), cette fiche se veut accessible et ludique en abordant des questions simples et une anecdote concernant l’espèce.
Qui suis-je ?
La Cheilosie à doigts blancs est une mouche noire avec les premiers segments des pattes blancs, à l’exception du premier, faisant penser à du vernis sur les ongles. On rencontre très souvent l’adulte sur des renoncules sauvages mais la larve de l’espèce aime aussi beaucoup les renoncules. Sitôt la larve sortie de l’œuf pondu à la base des tiges de renoncule, elle creuse une loge dans la racine de la plante. La larve attend l’automne, que la racine de la plante hôte ait grossi, pour s’en nourrir et se développer. En deux à trois semaines, la larve s’est transformée en « pupe » qui passera l’hiver avant de donner naissance à un adulte au printemps suivant.
Quand m’observer ?
La Cheilosie à doigts blancs vole d’avril à juin (en une seule génération) et se retrouve généralement dans les prairies comportant beaucoup de renoncules. C’est une espèce anthropophile qui s’est plutôt bien accommodée de l’agriculture intensive.
Le saviez-vous ?
La Cheilosie à doigts blancs a une cousine qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau : la Cheilosie de la renoncule. Cette dernière vit dans des milieux un peu plus secs et gérés de manière plus extensive mais il arrive de les rencontrer au même endroit.
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