Archives de catégorie : Enquêtes

Diagnostic Décarbon’Action : les adhérents du Conservatoire se mobilisent au côté des salariés de l’association


Les salariés, adhérents et partenaires réunis le 6 septembre au siège du Conservatoire se sont donc répartis en groupes de travail thématiques pour tenter d’apporter des solutions concrètes à intégrer au plan d’actions de réduction des émissions de l’association.

Bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France : résultats et perspectives

Le 6 septembre dernier à Boves, salariés, adhérents et partenaires du Conservatoire étaient conviés à la présentation du premier bilan carbone de l’association. Une trentaine de participants volontaires, dont 4 adhérents, ont répondu présents pour cette journée dédiée à la réflexion sur le bilan carbone du Conservatoire.

Fruit d’une méthode de calcul formulée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le bilan carbone d’une organisation est la somme de toutes les émissions de gaz à effet de serre directes ou induites par son activité. Soucieux de pouvoir concevoir et mettre en place un plan de réduction de ses émissions, le Conservatoire a d’abord fait appel à Bpifrance, avec le Diagnostic Décarbon’Action en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC), afin d’établir un premier diagnostic basé sur ses activités au cours l’année 2022.

Méthode de calcul du bilan carbone

Schéma présentant le périmètre opérationnel du bilan carbone réalisé

L’étude porte sur la mise en œuvre de l’ensemble des activités directes et induites par chacun des sites de l’entreprise, sur une année complète d’activité.

Quels résultats pour le premier bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France ?

3 472 t CO2e sur l’année de référence 2022 selon la méthodologie Bilan Carbone (taux d’incertitude* : 26 %)

Schéma présentant la cartographie des flux

La marge d’erreur attribuée à chaque poste d’émission est un cumul de 2 incertitudes* :

  • L’incertitude liée aux facteurs d’émission : en effet ces facteurs sont estimés sur des cas particuliers et peuvent présenter un écart avec les valeurs réelles. C’est le cas par exemple des ratios monétaires (soient des facteurs de X kgCO2e / € dépensé).
  • L’incertitude liée aux données d’entrée collectées et au choix du facteur d’émission correspondant : certaines données sont estimées, avec des marges d’erreur plus ou moins importantes. De même, il n’existe pas toujours un facteur d’émission pour le produit ou le flux ciblé.

Par ailleurs, la méthodologie actuelle du bilan carbone ne tient pas compte des émissions évitées grâce à l’activité du Conservatoire d’espaces naturels qui préserve des milieux stockant du carbone. En effet, si le Conservatoire estime qu’environ 6 700 t CO2e est séquestré sur une année grâce aux boisements, prairies, et zones humides préservés à l’échelle régionale (et ce bien qu’il existe là aussi de fortes incertitudes liées au comportement des tourbières alcalines dégradées, à l’affaiblissement de la séquestration des forêts etc.), ce taux d’émissions évitées ne peut pas entrer en ligne de compte dans le bilan carbone qui additionne sans jamais soustraire.

Quelles perspectives pour réduire le bilan carbone du Conservatoire dans les années futures ?

Engagé dans une démarche écoresponsable inhérente à ses valeurs et à son cœur de métier, le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France se donne 3 ans pour actionner les premiers leviers possibles en faveur de sa réduction des émissions.

Profil actuel des émissions de GES

  • Prépondérance de la sous-traitance des travaux sur site, qu’ils soient intensifs en carbone (Travaux Publics et achat produits) ou plus serviciels (tâches manuelles) ;
  • Émissions importantes des cheptels en pâturage (mais avec co-bénéfices environnementaux y compris carbone !) ;
  • Une diversité de déplacements : salariés pour déplacements domiciles / travail et interventions sur sites, rendez-vous avec les partenaires…
  • Un parc conséquent de machines, engins, outils, bâtiments, informatique en amortissement.

Schéma vision complète

Les salariés, adhérents et partenaires réunis le 6 septembre au siège du Conservatoire se sont donc répartis en groupes de travail thématiques pour tenter d’apporter des solutions concrètes à intégrer au plan d’actions de réduction des émissions de l’association.

Schéma : Les différents types d’actions possibles

Synthèse du résultat des 5 groupes de travail

Appel d’offre & Sous-traitance :

  • Sensibiliser les prestataires à l’importance de réduire leur empreinte carbone.
  • Sensibiliser les salariés en interne.
  • Amélioration les critères environnementaux dans les appels d’offres (ex : joindre des outils type calculette pour connaître le nombre de km parcourus par les prestataires etc.)
  • Calculer le poids CO2e des prestations les plus importantes (ex : nombre d’heures de fonctionnement des machines).
  • Penser aussi à d’autres critères de type clauses sociales.
  • Réaliser des audits flash au cours d’interventions sur sites.

Déplacements :

  • Mutualiser les déplacements des salariés, bénévoles, partenaires (indicateur : nombre de km co-voiturés, fréquence de covoiturage) ;
  • Ne pas se déplacer (se poser davantage la question de l’opportunité) : télétravail, téléphone, visioconférences (indicateur : nombre de visios, taux de télétravail etc.)
  • Autonomiser les éleveurs pour plus d’interventions sur site ;
  • Taux plus important de prise en charge pour les salariés venant au travail en transports en commun, aide achats vélos ;
  • Se doter de véhicules légers électriques.

Carbone biogénique (troupeaux en pâturage) :

  • Réflexion sur recours au pâturage (équilibre milieux ouverts/fermés : débat à mener) ;
  • Adapter les modes de gestion ;
  • Favoriser la séquestration de carbone sur les sites gérés ;
  • Favoriser les éleveurs performants en termes de bilan carbone et les accompagner.

Achats durables (hors sous-traitance) :

  • Toujours s’interroger sur l’utilité des achats
  • Revoir la procédure achats : privilégier fournisseurs éco-responsables, indice de réparabilité, conditionnement, livraisons etc ;
  • Impliquer le Comité Social et Économique du Conservatoire ;
  • Pour les achats informatiques : critères d’utilité, réparabilité, mutualisation, fréquence de renouvellement du matériel ;
  • Autres pistes possibles : achats logiciels (libres ?), téléphonie, événementiels et réceptions, impression éco-couleurs et polices typographiques « écolo » ;

Méthodologie de comptage et de suivi des actions de décarbonation :

  • Améliorer la mesure de l’empreinte carbone (fiabilisation des données, se donner les moyens d’évaluer les performances réelles) ;
  • Mesurer le bénéfice net du télétravail dans le cadre des missions du CEN ;
  • Réduire les incertitudes partout où cela est possible ;
  • Autres idées : réduire les biais de calcul, trouver le meilleur indicateur relatif carbone, interroger les salariés, intégrer les bénévoles.

Tableau récapitulatif des pistes d’actions

Consulter le plan d’actions consolidé (p41-42) : https://www.cen-hautsdefrance.org/sites/default/files/5_-cen_hdf_-_diagdecarbonaction-livrable_final_avec_etp_ok.pdf

Un travail collaboratif entre salariés et adhérents

Le Conservatoire a recueilli les témoignages de plusieurs adhérents présents lors des échanges qui ont abouti à ce plan Décarbon’Action. Ils ont été interrogés sur leurs motivations à participer à cet atelier participatif, sur ce que leur ont apporté ces échanges, mais également sur leur vision concernant les priorités à avoir.

Didier Lavocat (adhérent) :

« A la retraite, j’ai un peu de temps. Comme beaucoup de monde, je suis inquiet pour la planète et curieux de savoir comment on va s’en sortir. J’adore participer aux ateliers et chantiers du Conservatoire, on y est en excellente compagnie et c’est toujours très enrichissant.

Je retiens de cette journée que la mesure des émissions de carbone n’est pas une science exacte. Les calculs sont approximatifs. J’ai aussi relevé que la préservation des espaces naturels est émettrice de carbone et que cela chagrinait beaucoup les protagonistes. Quand on s’aperçoit que c’est l’élevage le plus grand pourvoyeur de carbone et que l’on sait que c’est aussi le meilleur moyen de protéger les pelouses et les marais, cela décourage.

Néanmoins, je pense que cette journée a été très instructive. Elle permet de se situer sur un problème qui motive tout le monde. Le plus important, c’est d’informer et sans doute de former l’ensemble des acteurs, y compris les intervenants extérieurs, de la façon dont ils impactent sur le carbone et de faire appel à leur initiatives personnelles pour améliorer la situation. En ce qui concerne l’élevage, il faut être philosophe, depuis qu’il y a des herbivores sur la planète, il y a des rejets de carbone dans l’air ! »

Angélique Philippe (adhérente et membre bénévole du CA) :

« Je sortais tout juste du bilan carbone de l’entreprise qui m’emploie et ce travail me semble essentiel pour tout à chacun : simple citoyen, acteur public, entreprise, association… Il est important qu’on se saisisse de cette question de notre impact. En tant que nouveau membre du CA, j’ai aussi souhaité répondre à cette sollicitation pour participer au travail de l’équipe. 

Je retiens de cette journée le travail en collaboration et l’implication des participants. J’ai aussi été surprise d’apprendre que le pâturage est la source principale du carbone produit alors que pourtant cela participe activement à la gestion des sites. Mon attente concerne la comptabilisation à terme de l’impact positif des sites naturels sur le calcul du bilan carbone.

Selon moi, l’axe à prioriser pour améliorer le bilan carbone du Conservatoire serait la réduction des émissions liées aux prestataires et aux déplacements. »

Brigitte Montier (adhérente) :

« J’ai proposé de participer au bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels par curiosité : que l’on soit un particulier, une entreprise, une association, afin de comprendre quels sont les outils utilisés, les protocoles, les références… C’était pour moi l’occasion d’avoir des réponses à ces questions, mais aussi la possibilité de rencontrer les acteurs du CEN et d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’association. 

La présentation de BPI France était très claire, bien documentée. J’ai participé au groupe « Achats / Sous-traitance », et nous avons pu échanger sur différentes propositions : par exemple l’utilisation de cartouches d’imprimante qui permettent d’économiser de l’encre. Nous avons parlé de la MEC (Mise en Concurrence) et du PDE (Plan de déplacement en Entreprise). 

Ce qui me semble important dans cette démarche est l’information et la communication des salariés pour éviter les freins au changement. »

Le Conservatoire tient à remercier tous les participants pour leur engagement en faveur de son plan Décarbon’Action. Nul doute qu’il vous donnera à nouveau rendez-vous pour de futurs échanges.

Pour consulter le document de synthèse de cette journée : https://www.cen-hautsdefrance.org/sites/default/files/5_-cen_hdf_-_diagdecarbonaction-livrable_final_avec_etp_ok.pdf

Pour obtenir des informations sur l’écoresponsabilité au sein du Conservatoire : vous pouvez contacter Frédérique VANDENBROUCK, Chargée de gestion documentaire et de la qualité <cliquez pour obtenir l’email> ou 03 22 89 63 96

Suivi de migration du Phragmite aquatique en région Hauts-de-France

Bilan 2022 du suivi de migration du Phragmite aquatique en région Hauts-de-France

Le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France a été désigné animateur de la déclinaison régionale du PNA en faveur du Phragmite aquatique par la DREAL des Hauts de France depuis 2010.

Dans le cadre de cette animation, différentes actions sont menées annuellement. C’est le cas notamment du suivi de la migration qui bat son plein comme chaque année au mois d’août. C’est en effet à cette période que la majorité de la population de Phragmite aquatique rejoint ses quartiers d’hivernage africains depuis ses sites de nidification en Europe de l’ouest.

L’année 2022 a été riche d’activités pour les Hauts de France. Un petit bilan s’impose…

3 stations de suivi par le baguage ont ouvert sur l’ensemble de la région :

  • La station de référence de la déclinaison régionale du PNA : le marais de Guînes (62)
  • Une station dans l’estuaire de la Somme (80)
  • La station des marais de Sacy (60)

Le suivi par le baguage permet d’évaluer l’utilisation des sites de migration par l’espèce : sont-ils fonctionnels pour l’espèce, c’est-à-dire permettent-ils au Phragmite aquatique de se reposer et de se nourrir afin de pouvoir rejoindre ses quartiers d’hivernage dans de bonnes conditions ? Ce suivi permet aussi, à plus large échelle, d’évaluer l’état des populations, les phénologies de migration et les trajets migratoires.

  • Sur le marais de Guînes (62), station gérée par Eden 62, le suivi s’est déroulé du 5 au 26 août.

Au total, 19 oiseaux capturés (pour un total de 28 actions de capture) dont 3 individus bagués à l’étranger : 2 jeunes bagués en Belgique et 1 adulte bagué sur son site de nidification en Lituanie.

Sur ces 19 individus, 3 ont pu être contrôlé 24 à 48 h après la première capture, avec, pour 2 oiseaux sur les 3, une prise de masse signifiant que ces oiseaux ont trouvé de quoi s’alimenter sur le site. Cela affirme le statut de halte migratoire du marais de Guînes.

Ce ne sont pas moins de 12 individus de Phragmite aquatique qui ont été bagués.

Ces dix jours de baguage nous permettent d’obtenir plus d’informations sur l’importance de la l’estuaire de la Somme dans le réseau des sites de migration des Hauts de France. En effet, cette station rejoint les deux stations régionales les plus fréquentées (à l’aune des connaissances actuelles) que sont le Marais de Guînes (62) et le marais audomarois (62). L’absence de données de contrôle inter journaliers pour cette année 2022 peut toutefois poser question : les oiseaux trouvent-ils de quoi s’alimenter sur le site ? ou est-ce uniquement un site de transit ?

Cependant, sur un faible nombre d’individus capturés comme c’est le cas globalement pour le Phragmite aquatique, les probabilités de contrôles sont faibles elles aussi. Ainsi, la réitération de ce suivi dans les années à venir permettrait de mieux évaluer l’utilisation du site par l’espèce.

Ci-dessous un comparatif du nombre de Phragmite aquatique bagués par jour pour 100 m de filet entre les stations de Guînes et de l’estuaire de la Somme, ainsi que l’indice ACROLA (nombre d’ACROLA capturés/ nombre d’Acrocephalus sp * 100)

Sur les marais de Sacy (60), après la capture de 2019, aucune nouvelle capture.

Recherche de nouveaux sites de présence

2 sites naturels gérés par Eden 62, considérés zones de présence potentielle, ont aussi bénéficié de recherche par le baguage : un site dans le marais audomarois et un site dans le marais de Beuvry (62). Sur la première station, un individu a été bagué et contrôlé 3 jours plus tard avec prise de masse. Les contextes relativement boisés autours de ces deux sites expliquent sans doute la faible fréquentation de ces derniers alors que les habitats présents collaient aux exigences de l’espèce.

Des captures incidentes ou des observations directes

  • A noter la capture de 2 individus adultes début août sur une station de suivi ornithologique de la vallée de la Marcq (62) ;
  • Plusieurs informations d’observations directes cette année :
    • 1 observation rapportée sur le Val Joly, dans l’Avesnois (59), ainsi que 2 observations au sein de l’estuaire de la Slack (62).
    • L’est de la région (Avesnois/ Aisne) et les estuaires des Hauts-de-France font partie des zones de présence potentielle non prospectées à l’heure actuelle.

Merci à Eden 62 et à ses bagueurs, plus mobilisés et impliqués que jamais cette année ; à Xavier Commecy et Frédéric Baroteaux de Picardie Nature ainsi qu’à Benjamin Blondel du SMBSGLP ; à Michel Datin et l’équipe de la SOMS ; aux bagueurs de Cap Ornis baguage et pour finir aux ornithologues vigilants qui ont alerté le Conservatoire sur les données d’observations directes.

Biodiversité : découvertes et observations remarquables en 2019 sur les sites gérés par le Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais

Prospection sur le terain par des chargés d’études scientifiques © Conservatoire d’espaces naturels

Le suivi permanent de la biodiversité (faune, flore, habitats) et des paramètres abiotiques (qualité physico-chimique de l’eau, niveaux piézométriques…) est la condition nécessaire pour une réelle évaluation des mesures de protection et de gestion des habitats naturels.
En contribuant directement à l’amélioration de la connaissance du patrimoine naturel régional, le suivi scientifique des sites assure l’efficacité constante des interventions du Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais sur le terrain et permet le développement des savoir-faire régionaux en matière de génie écologique et de conservation de la nature. Continuer la lecture de Biodiversité : découvertes et observations remarquables en 2019 sur les sites gérés par le Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais

Comment se conçoit la stratégie patrimoniale des Conservatoires d’espaces naturels des Hauts-de-France ?

Tourbière alcaline de Marchiennes (59) © B. Gallet

Souhaitant adopter une stratégie « pro-active » sur la maîtrise foncière ou d’usage, les Conservatoires d’espaces naturels des Hauts-de-France ont mis en œuvre une méthode basée sur la détermination de « points-chauds de biodiversité » ou « zones d’irremplaçabilité ». Continuer la lecture de Comment se conçoit la stratégie patrimoniale des Conservatoires d’espaces naturels des Hauts-de-France ?

Sauvons nos pollinisateurs : un weekend d’initiation à l’identification des insectes pollinisateurs sauvages et participation à leur suivi photographique national

Le groupe des participants au weekend « Sauvons nos pollinisateurs » (Photo : Nathalie Devezeaux)

Les samedi 17 et dimanche 18 juin 2017 à Pont-sur-Sambre dans l’Avesnois, le Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais invitait le grand public, le temps d’un week-end, pour une formation gratuite autour des insectes pollinisateurs sauvages. Simples curieux ou amateurs éclairés ont ainsi eu l’occasion d’en apprendre davantage sur les insectes et leur suivi participatif, dans une ambiance conviviale et détendue !

Le suivi photographique des insectes pollinisateurs est un programme de sciences participatives ouvert à tous : grâce à leurs photographies, les observateurs volontaires peuvent aider à mieux connaître l’état de santé des insectes et autres petites bêtes. Une vingtaine de participants se sont ainsi prêtés au jeu de l’identification au cours du weekend. Parmi eux, François Lacroix, nous a livré son témoignage de participant…

Continuer la lecture de Sauvons nos pollinisateurs : un weekend d’initiation à l’identification des insectes pollinisateurs sauvages et participation à leur suivi photographique national

L’insecte du mois : le syrphe élégant

Syrphe élégant (Epistropha eligans) © Colette Seignez

En ce mois de mai, le Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais vous présente une nouvelle espèce d’insecte pollinisateur sauvage que vous pouvez observer dans la région . Après vous avoir présenté le Bourdon terrestre, le Citron, la Criorhine flavicaude et l’Osmie cornue, voici la fiche espèce du Syrphe élégant.

Réalisée dans le cadre du projet SAPOLL « Sauvons nos pollinisateurs » (plan d’actions transfrontalier pour les pollinisateurs sauvages bénéficiant du Fonds Européen de Développement Régional, programme Interreg), cette fiche se veut accessible et ludique en abordant des questions simples et une anecdote concernant l’espèce : « Qui-suis-je ? », « Quand m’observer ? » « Le saviez-vous ? »…

Continuer la lecture de L’insecte du mois : le syrphe élégant

Quel bénévolat au Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais ?

Le bénévolat : une composante essentielle pour toute association

Depuis sa création en 1994, le Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais s’appuie sur la contribution de ses bénévoles. Or, cet élément essentiel du fonctionnement du CEN est, encore aujourd’hui, mal connu et peu visible. Mieux connaître les bénévoles, pour mieux répondre à leurs attentes, voilà l’objectif  d’une enquête lancée récemment par notre service communication. En parallèle, au travers de cet article nous vous proposons de lire également le témoignage de Jean-Marie Weppe, bénévole au CEN depuis 2013…

Continuer la lecture de Quel bénévolat au Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais ?