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Diagnostic Décarbon’Action : les adhérents du Conservatoire se mobilisent au côté des salariés de l’association


Les salariés, adhérents et partenaires réunis le 6 septembre au siège du Conservatoire se sont donc répartis en groupes de travail thématiques pour tenter d’apporter des solutions concrètes à intégrer au plan d’actions de réduction des émissions de l’association.

Bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France : résultats et perspectives

Le 6 septembre dernier à Boves, salariés, adhérents et partenaires du Conservatoire étaient conviés à la présentation du premier bilan carbone de l’association. Une trentaine de participants volontaires, dont 4 adhérents, ont répondu présents pour cette journée dédiée à la réflexion sur le bilan carbone du Conservatoire.

Fruit d’une méthode de calcul formulée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le bilan carbone d’une organisation est la somme de toutes les émissions de gaz à effet de serre directes ou induites par son activité. Soucieux de pouvoir concevoir et mettre en place un plan de réduction de ses émissions, le Conservatoire a d’abord fait appel à Bpifrance, avec le Diagnostic Décarbon’Action en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC), afin d’établir un premier diagnostic basé sur ses activités au cours l’année 2022.

Méthode de calcul du bilan carbone

Schéma présentant le périmètre opérationnel du bilan carbone réalisé

L’étude porte sur la mise en œuvre de l’ensemble des activités directes et induites par chacun des sites de l’entreprise, sur une année complète d’activité.

Quels résultats pour le premier bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France ?

3 472 t CO2e sur l’année de référence 2022 selon la méthodologie Bilan Carbone (taux d’incertitude* : 26 %)

Schéma présentant la cartographie des flux

La marge d’erreur attribuée à chaque poste d’émission est un cumul de 2 incertitudes* :

  • L’incertitude liée aux facteurs d’émission : en effet ces facteurs sont estimés sur des cas particuliers et peuvent présenter un écart avec les valeurs réelles. C’est le cas par exemple des ratios monétaires (soient des facteurs de X kgCO2e / € dépensé).
  • L’incertitude liée aux données d’entrée collectées et au choix du facteur d’émission correspondant : certaines données sont estimées, avec des marges d’erreur plus ou moins importantes. De même, il n’existe pas toujours un facteur d’émission pour le produit ou le flux ciblé.

Par ailleurs, la méthodologie actuelle du bilan carbone ne tient pas compte des émissions évitées grâce à l’activité du Conservatoire d’espaces naturels qui préserve des milieux stockant du carbone. En effet, si le Conservatoire estime qu’environ 6 700 t CO2e est séquestré sur une année grâce aux boisements, prairies, et zones humides préservés à l’échelle régionale (et ce bien qu’il existe là aussi de fortes incertitudes liées au comportement des tourbières alcalines dégradées, à l’affaiblissement de la séquestration des forêts etc.), ce taux d’émissions évitées ne peut pas entrer en ligne de compte dans le bilan carbone qui additionne sans jamais soustraire.

Quelles perspectives pour réduire le bilan carbone du Conservatoire dans les années futures ?

Engagé dans une démarche écoresponsable inhérente à ses valeurs et à son cœur de métier, le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France se donne 3 ans pour actionner les premiers leviers possibles en faveur de sa réduction des émissions.

Profil actuel des émissions de GES

  • Prépondérance de la sous-traitance des travaux sur site, qu’ils soient intensifs en carbone (Travaux Publics et achat produits) ou plus serviciels (tâches manuelles) ;
  • Émissions importantes des cheptels en pâturage (mais avec co-bénéfices environnementaux y compris carbone !) ;
  • Une diversité de déplacements : salariés pour déplacements domiciles / travail et interventions sur sites, rendez-vous avec les partenaires…
  • Un parc conséquent de machines, engins, outils, bâtiments, informatique en amortissement.

Schéma vision complète

Les salariés, adhérents et partenaires réunis le 6 septembre au siège du Conservatoire se sont donc répartis en groupes de travail thématiques pour tenter d’apporter des solutions concrètes à intégrer au plan d’actions de réduction des émissions de l’association.

Schéma : Les différents types d’actions possibles

Synthèse du résultat des 5 groupes de travail

Appel d’offre & Sous-traitance :

  • Sensibiliser les prestataires à l’importance de réduire leur empreinte carbone.
  • Sensibiliser les salariés en interne.
  • Amélioration les critères environnementaux dans les appels d’offres (ex : joindre des outils type calculette pour connaître le nombre de km parcourus par les prestataires etc.)
  • Calculer le poids CO2e des prestations les plus importantes (ex : nombre d’heures de fonctionnement des machines).
  • Penser aussi à d’autres critères de type clauses sociales.
  • Réaliser des audits flash au cours d’interventions sur sites.

Déplacements :

  • Mutualiser les déplacements des salariés, bénévoles, partenaires (indicateur : nombre de km co-voiturés, fréquence de covoiturage) ;
  • Ne pas se déplacer (se poser davantage la question de l’opportunité) : télétravail, téléphone, visioconférences (indicateur : nombre de visios, taux de télétravail etc.)
  • Autonomiser les éleveurs pour plus d’interventions sur site ;
  • Taux plus important de prise en charge pour les salariés venant au travail en transports en commun, aide achats vélos ;
  • Se doter de véhicules légers électriques.

Carbone biogénique (troupeaux en pâturage) :

  • Réflexion sur recours au pâturage (équilibre milieux ouverts/fermés : débat à mener) ;
  • Adapter les modes de gestion ;
  • Favoriser la séquestration de carbone sur les sites gérés ;
  • Favoriser les éleveurs performants en termes de bilan carbone et les accompagner.

Achats durables (hors sous-traitance) :

  • Toujours s’interroger sur l’utilité des achats
  • Revoir la procédure achats : privilégier fournisseurs éco-responsables, indice de réparabilité, conditionnement, livraisons etc ;
  • Impliquer le Comité Social et Économique du Conservatoire ;
  • Pour les achats informatiques : critères d’utilité, réparabilité, mutualisation, fréquence de renouvellement du matériel ;
  • Autres pistes possibles : achats logiciels (libres ?), téléphonie, événementiels et réceptions, impression éco-couleurs et polices typographiques « écolo » ;

Méthodologie de comptage et de suivi des actions de décarbonation :

  • Améliorer la mesure de l’empreinte carbone (fiabilisation des données, se donner les moyens d’évaluer les performances réelles) ;
  • Mesurer le bénéfice net du télétravail dans le cadre des missions du CEN ;
  • Réduire les incertitudes partout où cela est possible ;
  • Autres idées : réduire les biais de calcul, trouver le meilleur indicateur relatif carbone, interroger les salariés, intégrer les bénévoles.

Tableau récapitulatif des pistes d’actions

Consulter le plan d’actions consolidé (p41-42) : https://www.cen-hautsdefrance.org/sites/default/files/5_-cen_hdf_-_diagdecarbonaction-livrable_final_avec_etp_ok.pdf

Un travail collaboratif entre salariés et adhérents

Le Conservatoire a recueilli les témoignages de plusieurs adhérents présents lors des échanges qui ont abouti à ce plan Décarbon’Action. Ils ont été interrogés sur leurs motivations à participer à cet atelier participatif, sur ce que leur ont apporté ces échanges, mais également sur leur vision concernant les priorités à avoir.

Didier Lavocat (adhérent) :

« A la retraite, j’ai un peu de temps. Comme beaucoup de monde, je suis inquiet pour la planète et curieux de savoir comment on va s’en sortir. J’adore participer aux ateliers et chantiers du Conservatoire, on y est en excellente compagnie et c’est toujours très enrichissant.

Je retiens de cette journée que la mesure des émissions de carbone n’est pas une science exacte. Les calculs sont approximatifs. J’ai aussi relevé que la préservation des espaces naturels est émettrice de carbone et que cela chagrinait beaucoup les protagonistes. Quand on s’aperçoit que c’est l’élevage le plus grand pourvoyeur de carbone et que l’on sait que c’est aussi le meilleur moyen de protéger les pelouses et les marais, cela décourage.

Néanmoins, je pense que cette journée a été très instructive. Elle permet de se situer sur un problème qui motive tout le monde. Le plus important, c’est d’informer et sans doute de former l’ensemble des acteurs, y compris les intervenants extérieurs, de la façon dont ils impactent sur le carbone et de faire appel à leur initiatives personnelles pour améliorer la situation. En ce qui concerne l’élevage, il faut être philosophe, depuis qu’il y a des herbivores sur la planète, il y a des rejets de carbone dans l’air ! »

Angélique Philippe (adhérente et membre bénévole du CA) :

« Je sortais tout juste du bilan carbone de l’entreprise qui m’emploie et ce travail me semble essentiel pour tout à chacun : simple citoyen, acteur public, entreprise, association… Il est important qu’on se saisisse de cette question de notre impact. En tant que nouveau membre du CA, j’ai aussi souhaité répondre à cette sollicitation pour participer au travail de l’équipe. 

Je retiens de cette journée le travail en collaboration et l’implication des participants. J’ai aussi été surprise d’apprendre que le pâturage est la source principale du carbone produit alors que pourtant cela participe activement à la gestion des sites. Mon attente concerne la comptabilisation à terme de l’impact positif des sites naturels sur le calcul du bilan carbone.

Selon moi, l’axe à prioriser pour améliorer le bilan carbone du Conservatoire serait la réduction des émissions liées aux prestataires et aux déplacements. »

Brigitte Montier (adhérente) :

« J’ai proposé de participer au bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels par curiosité : que l’on soit un particulier, une entreprise, une association, afin de comprendre quels sont les outils utilisés, les protocoles, les références… C’était pour moi l’occasion d’avoir des réponses à ces questions, mais aussi la possibilité de rencontrer les acteurs du CEN et d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’association. 

La présentation de BPI France était très claire, bien documentée. J’ai participé au groupe « Achats / Sous-traitance », et nous avons pu échanger sur différentes propositions : par exemple l’utilisation de cartouches d’imprimante qui permettent d’économiser de l’encre. Nous avons parlé de la MEC (Mise en Concurrence) et du PDE (Plan de déplacement en Entreprise). 

Ce qui me semble important dans cette démarche est l’information et la communication des salariés pour éviter les freins au changement. »

Le Conservatoire tient à remercier tous les participants pour leur engagement en faveur de son plan Décarbon’Action. Nul doute qu’il vous donnera à nouveau rendez-vous pour de futurs échanges.

Pour consulter le document de synthèse de cette journée : https://www.cen-hautsdefrance.org/sites/default/files/5_-cen_hdf_-_diagdecarbonaction-livrable_final_avec_etp_ok.pdf

Pour obtenir des informations sur l’écoresponsabilité au sein du Conservatoire : vous pouvez contacter Frédérique VANDENBROUCK, Chargée de gestion documentaire et de la qualité <cliquez pour obtenir l’email> ou 03 22 89 63 96

Assemblée générale du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France

Ce samedi 7 mai 2022 se tenait à Calais la seconde Assemblée générale du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France. Christophe LEPINE, Président du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, également Président de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels, était heureux d’accueillir pour l’occasion partenaires, adhérents et salariés de l’association. Il a présenté son Rapport moral avant de laisser la parole aux élus venus témoigner de leurs soutiens aux actions du Conservatoire.

Ouverture de l’Assemblée générale par Christophe Lépine, Président du Conservatoire
L’Assemblée générale a réuni cette année près de 300 personnes.

De nombreux élus se sont succédé à la tribune au côté de Christophe Lépine pour réaffirmer leur soutien aux actions portées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France :

Isabelle Muys, Maire de Coulogne, Vice-Présidente de l’Agglomération Grand Calais Terres et Mers
Emmanuelle Leveugle, Conseillère départementale du Pas-de-Calais, Présidente d’Eden 62
Jean-Michel Taccoen, Conseiller régional délégué à l’eau et à la forêt
André Flajolet, Président du Comité de Bassin de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie
Pierre-Henri Dumont, Député du Pas-de-Calais

Des membres de l’équipe permanente ont ensuite présenté une synthèse du Rapport d’activités 2021 articulée autour des 5 grand piliers du Conservatoire d’espaces naturels : « connaître », « protéger », « gérer », « valoriser » et « accompagner ».

Quelques données à retenir ?
Au 31/12/2021, 512 sites contractualisés par le Conservatoire pour 17 670 ha :

- en gestion directe : 426 sites pour 15 763 ha ;
- en assistance à la gestion : 86 sites pour 1 907 ha.
Carte des sites contractualisés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France en 2021, par type de milieu.

Voici l’évolution du réseau de sites pour 2021 :

Carte des acquisitions, extensions et renforcements 2021

Les adhérents ont ensuite été invités à voter le Rapport d’activités 2021 ainsi que le Rapport financier.

Vote du Rapport d’activités 2021 par les adhérents de l’association.

Vint ensuite le temps de la remise du Prix du bénévole, attribué cette année à Guy Flohart (Conservateur bénévole de la RNR des bassins du Pont d’Ardres).

Guy Flohart reçoit le Prix du bénévole pour son investissement au sein du Conservatoire

Enfin, les participants à l’AG ont assisté à une table ronde ayant pour thème : « Les partenariats agricoles du Conservatoire : de l’outil de gestion au bénéfice mutuel« . Plusieurs intervenants ont été conviés pour l’occasion : Benoît Vanbremeersch, agriculteur bio à Renescure, Gonzague Calais, agriculteur à Audinghen, Sophie Grassien, conseillère biodiversité à la Chambre d’agriculture, Jérôme Muselet, agriculteur à Vieil-Moutier, représentant de la Safer, Luc Barbier, Vice-Président du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France.

Table ronde sur les partenariats agricoles du Conservatoire d’espaces naturels

Cette année encore, les maitres-mots de la journée étaient la convivialité et le partage.

Retour sur le lancement officiel des «Chantiers d’automne» à Lallaing le samedi 2 octobre 2021

Sous une météo bien automnale, 80 bénévoles très motivés ont participé à un chantier géant « Motivés par nature » soutenu par la ville de Lallaing et Douaisis Agglo.

Quatre ateliers étaient proposés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, sur le Terril de Germignies Sud : ouverture de milieux, coupe de rejets et exportation de résidus en prévision de pâturage, nettoyage de site en supprimant des paillages plastiques issus d’une plantation d’arbres.

Christophe Lépine, Président de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels et du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France a accueilli une quinzaine d’élus locaux pour une découverte des actions sur le Terril :

  • Jean-Paul FONTAINE, Conseiller régional des Hauts-de-France, Maire de la commune de Lallaing, Vice-Président de DOUAISIS AGGLO ;
  • Jean-Luc HALLE, Vice-Président de DOUAISIS AGGLO ;
  • Monsieur MERLY, Maire de Marchiennes ;
  • Monsieur SPAS, Vice-Président de la Communauté Urbaine d’Arras et Président de la Commission Locale de l’Eau Scarpe Amont ;
  • Madame MARSIL, Conseillère municipale de Lallaing ;
  • Madame GELZA, Commune de Saint Le Noble.

Le programme s’est poursuivi en fin de matinée, par le lancement national de la 20e édition des «Chantiers d’automne» et la signature de la convention opérationnelle 2022 entre le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France et Douaisis Agglo pour la protection du patrimoine naturel du Douaisis. Après un repas convivial, les chantiers se sont poursuivis dans l’après-midi. Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir le nouveau visage du Terril.

Portes ouvertes du Conservatoire d’espaces naturels : « S’engager en faveur de la nature »

Vous n’étiez pas aux « Portes ouvertes » du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France le samedi 25 septembre 2021 au sein de l’antenne de Lillers ? Voici un bref retour en images sur ce temps fort de notre association…

Ce rendez-vous était l’occasion de venir rencontrer l’équipe du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France tout en découvrant les missions de l’association. Chargés de missions, chargés d’études, animateurs nature et techniciens de l’antenne Nord Pas-de-Calais ont accueilli le grand public au sein de leurs locaux à Lillers (62). Les participants ont aussi pu découvrir différentes manières de s’engager en faveur de la nature au côté du Conservatoire : sciences participatives, chantiers bénévoles, conservateurs bénévoles etc.

Les ateliers ludiques proposés étaient nombreux :

  • « Observations ornithologiques » (initiation à la reconnaissance d’espèces d’oiseaux des zones humides) ;
  • « Suivis naturalistes » (initiation à quelques méthodes de suivis de la faune et de la flore) ;
  • « Démonstrations techniques » avec du matériel utilisé dans le cadre de la gestion conservatoire (élagage, fauchage etc).
  • « Opinels et bouts de ficelles » (atelier de création de petits objets avec des élément issus de la nature) ;
  • « Présentation de collections d’insectes et du laboratoire scientifique » ;
  • « Exposition photo : Laissez-vous guider par votre nature ! » ;
  • « Stand : Découvrir le bénévolat avec le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France« .
Le temps d’un après-midi, près de 70 participants sont venus découvrir les missions de notre association au travers d’ateliers ludiques et variés.

Un temps d’échanges spécifique avec les représentants de communes partenaires a également permis de réunir une dizaine d’élus du territoire de l’ Agglo Béthune-Bruay.

Présentation des actions du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France sur le territoire
Des élus de communes partenaires du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France sur le territoire sont venus apporter leurs témoignages aux autres élus présents.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France

Samedi 03 juillet 2021 au Quai de l’Innovation à Amiens

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique
a répondu à l’invitation de Christophe LEPINE, Président du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France,
Président de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels
© L. Caron

Ce samedi 3 juillet 2021 se tenait à Amiens la première Assemblée générale du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France. Christophe LEPINE, Président du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, également Président de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels, était heureux d’accueillir pour l’occasion partenaires, adhérents et salariés de l’association. Il a présenté son Rapport moral avant de laisser la parole aux élus venus témoigner de leurs soutiens aux actions du Conservatoire.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Christophe LÉPINE, Président du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, Président de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels © L. Caron

De nombreux élus se sont ainsi succédés à la tribune parmi lesquels :
Alain GEST, Président d’Amiens Métropole,
Stéphane HAUSSOULIER, Président du Conseil Départemental de la Somme,
Brigitte FOURE, Maire d’Amiens, 1ère Vice Présidente du Conseil régional des Hauts-de-France.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Alain GEST, Président d’Amiens Métropole © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Stéphane HAUSSOULIER, Président du Conseil Départemental de la Somme © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Brigitte FOURE, Maire d’Amiens, 1ère Vice Présidente du Conseil régional des Hauts-de-France © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Représentante de la DREAL des Hauts-de-France © L. Caron

Enfin, Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique, est intervenue en clôture des discours pour encourager l’association à poursuivre son engagement en faveur de la protection des espaces naturels et de la biodiversité régionale.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique © L. Caron

Chaque élu présent s’est vu remettre en cadeau une affiche rétro illustrant une ville ou un territoire des Hauts-de-France en lien avec leur attache locale, ainsi qu’une bouteille de genièvre issue d’une cuvée 100% Conservatoire d’espaces naturels.

Des membres de l’équipe permanente ont ensuite présenté une synthèse du Rapport d’activités 2020 articulée autour des 5 grand piliers du Conservatoire d’espaces naturels : « connaître », « protéger », « gérer », « valoriser » et « accompagner ».

Ainsi l’assemblée présente a pu prendre connaissance de différents bilans proposés par Vincent SANTUNE, Directeur, Francis MEUNIER, Directeur adjoint, Vincent MERCIER, Responsable départemental de l’antenne Nord Pas-de-Calais, Isabelle GUILBERT, Responsable de la mission communication, valorisation, vie associative, Audrey FERREIRA, Responsable administrative, financière et des ressources humaines, Gaëtan REY, Chargé de mission scientifique et Herbert DECODTS, Chargé de mission territorial au sein de l’antenne de l’Oise.

Quelques données à retenir ?
Au 31/12/2020, 491 sites contractualisés par le Conservatoire pour 16 833 ha :

  • en gestion directe : 402 sites pour 14 358 ha ;
  • en assistance à la gestion : 89 sites pour 2 475 ha.

En 2020, le développement du réseau de sites n’a pas faibli malgré le confinement et la fusion avec :

  • 30 nouveaux sites contractualisés (gestion et assistance),
  • 22 extensions,
  • 17 renforcements de maîtrise foncière et d’usages,
  • 11 renouvellements de contrats.

Les adhérents ont ensuite été invités à voter le Rapport d’activités 2020 ainsi que le Rapport financier présenté par Sébastien CAROLUS, Trésorier et validé par Jacques DUFOUR, Commissaire aux comptes.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Sébastien CAROLUS, Trésorier © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
© L. Caron

Vint ensuite le temps de la remise des Prix du bénévole, attribués cette année à Alain WARD et Vincent BOULLET. Ces récompenses attribuées par l’association à des bénévoles émérites ont été remises par Luc BARBIER et Pierre DRON, Vices Présidents du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Luc BARBIER et Pierre DRON, Vices Présidents du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
© L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Alain WARD, Prix du bénévole 2020 © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Vincent BOULLET, Prix du bénévole 2020 © L. Caron

Enfin, les participants à l’AG ont assisté aux retours d’expériences de quelques Conservateurs bénévoles venus témoigner de leurs engagements et missions au service du CEN, auprès de Clémence LAMBERT, Chargée de mission Vie associative, sous l’égide de Claire BELIN et Emmanuel FERNANDEZ, administrateurs référents pour le bénévolat.

1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Clémence LAMBERT, Chargée de mission Vie associative,
Claire BELIN et Emmanuel FERNANDEZ, administrateurs référents pour le bénévolat © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Claire BELIN, Secrétaire-adjointe © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Conservateurs bénévoles © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Conservateurs bénévoles © L. Caron
1ère Assemblée générale du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
© L. Caron

Quelques chiffres à retenir ?
Au 31/12/2020, l’association compte :

Cette année encore, le maître mot de la journée était la convivialité avec la satisfaction de pouvoir enfin réunir adhérents, administrateurs, salariés et partenaires pour fêter ensemble la création du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France.

Portraits de nouvelles recrues : les talents missionnés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France en 2021 (partie 3)

Des missions variées au service des espaces naturels et de la biodiversité régionale

L’équipe du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-de-France s’agrandit encore un peu plus en ce printemps 2021 avec l’arrivée de nouveaux membres que nous avons le plaisir de vous présenter au travers de leurs portraits… Souhaitons-leur à toutes et à tous la bienvenue !

Alexandre ALAVOINE, stagiaire au sein du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Alexandre ALAVOINE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
Alexandre ALAVOINE
Bonjour, je m’appelle Alexandre Alavoine, j’ai 24 ans. Après un master d’écologie orienté recherche (EFCE) à l’université de Rennes 1 qui m’a beaucoup apporté, j’ai décidé d’intégrer le master Gestion et Conservation de la Biodiversité à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest). Ce master plus professionnalisant correspond parfaitement à mes attentes et à mon besoin d’étudier l’écologie d’une façon plus proche de la nature, en dehors d’un laboratoire. 

J’ai la chance de pouvoir réaliser ce stage de master 2 au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, à l’antenne Nord Pas-de-Calais (Lillers) du 1er avril au 30 septembre 2021 au sein d’une équipe très professionnelle et à l’écoute. 

L’objectif de ce stage est de réaliser un inventaire des espèces patrimoniales sur les zones humides du territoire du SAGE Scarpe Amont. Le commanditaire de cette étude est la Communauté Urbaine d’Arras. Pour cela, une longue phase de prospection de terrain sera réalisée afin d’identifier les espèces et habitats d’intérêt patrimonial au sein de ces zones humides. Des fiches de restauration sur certaines zones humides seront également réalisées. Ce stage va me permettre de mettre en pratique les connaissances acquises durant ma formation universitaire, de rencontrer de nombreux acteurs, de développer mes compétences naturalistes et d’acquérir une vraie expérience professionnelle. Cela s’annonce très enrichissant et j’ai hâte de découvrir la diversité du patrimoine naturel de notre belle région !
Théo BAZIRE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
Théo BAZIRE
Bonjour à tous ! Je m’appelle Théo, j’ai 22 ans et je suis en dernière année de Master Ecocaen, à l’Université de Caen. Mon stage au sein du Conservatoire se déroulera du 22 mars au 17 septembre à Lillers.
Lors de ce stage au sein du Conservatoire, je participerai à la réalisation du plan de gestion du
 marais de Blangy-sur-Ternoise, un nouveau site de l’antenne Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu’aux inventaires dans le cadre du renouvellement du plan de gestion des marais de Douriez et Roussent.
Enfin, je suis aussi chargé de la réalisation de la notice de gestion du site de la Coqueline à Bailleul-lès-Pernes. Ce stage s’annonce donc très varié et me permettra d’appréhender de nombreux aspects différents de la gestion des milieux naturels mais aussi de découvrir une nouvelle région.
C’est avec grand plaisir que je rejoins l’équipe du Conservatoire pour ces 6 prochains mois ! 
Bérénice GIVORD-COUPEAU, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
 Bérénice GIVORD-COUPEAU 
Après une Licence en Ecologie et Biologie des Organismes (EBO), c’est dans le cadre de ma première année de Master mention Ingénierie, Écologie et Gestion de la Biodiversité (IEGB), à Montpellier, que je réalise mon stage au Conservatoire d’Espaces Naturels des Hauts-de-France.
Ce stage de 4 mois et demi se déroule de fin mars à début août 2021.  
Au cours de ce stage, j’étudie la Vipère péliade (Vipera berus) dans deux communes du Boulonnais, Audresselles et Ambleteuse, au sein du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale. L’objectif de ce stage est de préciser les zones de présence (ou d’absence) de l’espèce mais aussi d’estimer la taille d’une des populations.
Cette étude permettra ensuite d’orienter la gestion de l’espèce pour préserver les populations présentes sur le site. 
Aline GOUHIER, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne de l’Aisne)
 Aline GOUHIER 
 Bonjour, Je m'appelle Aline GOUHIER, j'ai 26 ans et je suis en deuxième année de master Gestion et Conservation de la Biodiversité à l'Université de Bretagne occidentale (Brest). En continuité de mon parcours professionnel au sein de deux collectivités territoriales, j'ai souhaité effectuer mon stage de fin d'études au sein d'une association de protection de la nature telle que le CEN Hauts-de-France. Ce stage, basé dans l'Aisne, se déroule du 1er avril au 30 septembre 2021.  
Ma principale mission est l'évaluation quinquennale du plan de gestion de la Réserve Naturelle Nationale des Landes de Versigny. Pour ce faire, je réaliserai de nombreux inventaires concernant les habitats, la faune et la flore du site. Le but est alors d'évaluer leur état de conservation et l'aboutissement des objectifs à court terme du plan de gestion 2017-2021. Cette immersion professionnelle me permet d'appréhender l'ensemble du processus de construction d'un plan de gestion d'espace naturel protégé ainsi que les divers volets du métier de Chargée d'études scientifiques au sein du monde associatif.  Selon moi et d'après les changements climatiques et sociétaux qui s'opèrent, la compréhension de la dynamique des espèces et des milieux est primordiale pour tenter de gérer au mieux un espace naturel. C'est pourquoi, l'étude, la gestion et la valorisation de la biodiversité sont au centre de mon projet professionnel et ce stage en est une parfaite introduction. 
Othilia MAROTTE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
 Othilia MAROTTE
Je m’appelle Othilia, je suis originaire du Puy-de-Dôme et suis actuellement en dernière année d’école ingénieur agronome. J’ai fait mes 2 premières années à l’ENSAIA (Nancy) puis j’ai intégré l’école d’AgroParisTech (Nancy) en spécialisation « Gestion des Milieux Naturels ». C’est pour la réalisation de mon stage de fin d’études, du 1er mars au 31 août, que j’ai intégré le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France.
 
Au cours de ce stage, j’effectue deux études de planification territoriale. La première concerne le territoire de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole (CAVM) où l’objectif est de faire une analyse environnementale du PLUi. Cette analyse se fait au regard de la séquence Eviter-Réduire-Compenser avec un volet de recherche de sites de compensation. Tandis que la seconde étude sur le territoire de la Communauté Urbaine d'Arras (CUA) a pour objectif l’identification de secteurs à enjeux pour la création d’un schéma des espaces naturels.  

Lire les précédents portraits des nouvelles recrues 2021 :

Portraits de mars 2021

Portraits d’avril 2021

Témoignage : Thierry Decouttere, Conservateur bénévole des sites naturels de Rocquemont (Oise)

« Conservateur bénévole des sites naturels de Rocquemont (dans le Sud Est de l’Oise) depuis une douzaine d’années, j’ai rejoint le Conservatoire d’espaces naturels car il me semblait (et j’ai pu le vérifier bien entendu par la suite), que cette association œuvrait pour la préservation de patrimoines naturels, sans parti pris, sans exclusion (les sites que l’on m’a confiés sont accessibles aux chasseurs, exploitants agricoles, éleveurs, naturalistes…). Il me parait important de n’exclure personne si l’on veut durer… Continuer la lecture de Témoignage : Thierry Decouttere, Conservateur bénévole des sites naturels de Rocquemont (Oise)

Comment s’organise la vie associative au sein du Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais ?

Assemblée générale du Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, le 4 mai 2019 à Douai (59) © CEN

Actuellement, l’équipe permanente du Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais compte 35 salariés. Le Conseil d’administration de l’association est composé de 20 administrateurs bénévoles. Son Conseil scientifique et technique repose sur la participation active de 30 membres également bénévoles. L’assise citoyenne du Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais est confortée par l’adhésion de 534 membres individuels.
En 2019, le Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais a enregistré pas moins de 3407 heures de bénévolat, soit 1,87 équivalent temps plein. Par ailleurs, à ce jour, 10 conservateurs bénévoles ont fait le choix de s’engager durablement auprès de l’association. Continuer la lecture de Comment s’organise la vie associative au sein du Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais ?