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Diagnostic Décarbon’Action : les adhérents du Conservatoire se mobilisent au côté des salariés de l’association


Les salariés, adhérents et partenaires réunis le 6 septembre au siège du Conservatoire se sont donc répartis en groupes de travail thématiques pour tenter d’apporter des solutions concrètes à intégrer au plan d’actions de réduction des émissions de l’association.

Bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France : résultats et perspectives

Le 6 septembre dernier à Boves, salariés, adhérents et partenaires du Conservatoire étaient conviés à la présentation du premier bilan carbone de l’association. Une trentaine de participants volontaires, dont 4 adhérents, ont répondu présents pour cette journée dédiée à la réflexion sur le bilan carbone du Conservatoire.

Fruit d’une méthode de calcul formulée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le bilan carbone d’une organisation est la somme de toutes les émissions de gaz à effet de serre directes ou induites par son activité. Soucieux de pouvoir concevoir et mettre en place un plan de réduction de ses émissions, le Conservatoire a d’abord fait appel à Bpifrance, avec le Diagnostic Décarbon’Action en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC), afin d’établir un premier diagnostic basé sur ses activités au cours l’année 2022.

Méthode de calcul du bilan carbone

Schéma présentant le périmètre opérationnel du bilan carbone réalisé

L’étude porte sur la mise en œuvre de l’ensemble des activités directes et induites par chacun des sites de l’entreprise, sur une année complète d’activité.

Quels résultats pour le premier bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France ?

3 472 t CO2e sur l’année de référence 2022 selon la méthodologie Bilan Carbone (taux d’incertitude* : 26 %)

Schéma présentant la cartographie des flux

La marge d’erreur attribuée à chaque poste d’émission est un cumul de 2 incertitudes* :

  • L’incertitude liée aux facteurs d’émission : en effet ces facteurs sont estimés sur des cas particuliers et peuvent présenter un écart avec les valeurs réelles. C’est le cas par exemple des ratios monétaires (soient des facteurs de X kgCO2e / € dépensé).
  • L’incertitude liée aux données d’entrée collectées et au choix du facteur d’émission correspondant : certaines données sont estimées, avec des marges d’erreur plus ou moins importantes. De même, il n’existe pas toujours un facteur d’émission pour le produit ou le flux ciblé.

Par ailleurs, la méthodologie actuelle du bilan carbone ne tient pas compte des émissions évitées grâce à l’activité du Conservatoire d’espaces naturels qui préserve des milieux stockant du carbone. En effet, si le Conservatoire estime qu’environ 6 700 t CO2e est séquestré sur une année grâce aux boisements, prairies, et zones humides préservés à l’échelle régionale (et ce bien qu’il existe là aussi de fortes incertitudes liées au comportement des tourbières alcalines dégradées, à l’affaiblissement de la séquestration des forêts etc.), ce taux d’émissions évitées ne peut pas entrer en ligne de compte dans le bilan carbone qui additionne sans jamais soustraire.

Quelles perspectives pour réduire le bilan carbone du Conservatoire dans les années futures ?

Engagé dans une démarche écoresponsable inhérente à ses valeurs et à son cœur de métier, le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France se donne 3 ans pour actionner les premiers leviers possibles en faveur de sa réduction des émissions.

Profil actuel des émissions de GES

  • Prépondérance de la sous-traitance des travaux sur site, qu’ils soient intensifs en carbone (Travaux Publics et achat produits) ou plus serviciels (tâches manuelles) ;
  • Émissions importantes des cheptels en pâturage (mais avec co-bénéfices environnementaux y compris carbone !) ;
  • Une diversité de déplacements : salariés pour déplacements domiciles / travail et interventions sur sites, rendez-vous avec les partenaires…
  • Un parc conséquent de machines, engins, outils, bâtiments, informatique en amortissement.

Schéma vision complète

Les salariés, adhérents et partenaires réunis le 6 septembre au siège du Conservatoire se sont donc répartis en groupes de travail thématiques pour tenter d’apporter des solutions concrètes à intégrer au plan d’actions de réduction des émissions de l’association.

Schéma : Les différents types d’actions possibles

Synthèse du résultat des 5 groupes de travail

Appel d’offre & Sous-traitance :

  • Sensibiliser les prestataires à l’importance de réduire leur empreinte carbone.
  • Sensibiliser les salariés en interne.
  • Amélioration les critères environnementaux dans les appels d’offres (ex : joindre des outils type calculette pour connaître le nombre de km parcourus par les prestataires etc.)
  • Calculer le poids CO2e des prestations les plus importantes (ex : nombre d’heures de fonctionnement des machines).
  • Penser aussi à d’autres critères de type clauses sociales.
  • Réaliser des audits flash au cours d’interventions sur sites.

Déplacements :

  • Mutualiser les déplacements des salariés, bénévoles, partenaires (indicateur : nombre de km co-voiturés, fréquence de covoiturage) ;
  • Ne pas se déplacer (se poser davantage la question de l’opportunité) : télétravail, téléphone, visioconférences (indicateur : nombre de visios, taux de télétravail etc.)
  • Autonomiser les éleveurs pour plus d’interventions sur site ;
  • Taux plus important de prise en charge pour les salariés venant au travail en transports en commun, aide achats vélos ;
  • Se doter de véhicules légers électriques.

Carbone biogénique (troupeaux en pâturage) :

  • Réflexion sur recours au pâturage (équilibre milieux ouverts/fermés : débat à mener) ;
  • Adapter les modes de gestion ;
  • Favoriser la séquestration de carbone sur les sites gérés ;
  • Favoriser les éleveurs performants en termes de bilan carbone et les accompagner.

Achats durables (hors sous-traitance) :

  • Toujours s’interroger sur l’utilité des achats
  • Revoir la procédure achats : privilégier fournisseurs éco-responsables, indice de réparabilité, conditionnement, livraisons etc ;
  • Impliquer le Comité Social et Économique du Conservatoire ;
  • Pour les achats informatiques : critères d’utilité, réparabilité, mutualisation, fréquence de renouvellement du matériel ;
  • Autres pistes possibles : achats logiciels (libres ?), téléphonie, événementiels et réceptions, impression éco-couleurs et polices typographiques « écolo » ;

Méthodologie de comptage et de suivi des actions de décarbonation :

  • Améliorer la mesure de l’empreinte carbone (fiabilisation des données, se donner les moyens d’évaluer les performances réelles) ;
  • Mesurer le bénéfice net du télétravail dans le cadre des missions du CEN ;
  • Réduire les incertitudes partout où cela est possible ;
  • Autres idées : réduire les biais de calcul, trouver le meilleur indicateur relatif carbone, interroger les salariés, intégrer les bénévoles.

Tableau récapitulatif des pistes d’actions

Consulter le plan d’actions consolidé (p41-42) : https://www.cen-hautsdefrance.org/sites/default/files/5_-cen_hdf_-_diagdecarbonaction-livrable_final_avec_etp_ok.pdf

Un travail collaboratif entre salariés et adhérents

Le Conservatoire a recueilli les témoignages de plusieurs adhérents présents lors des échanges qui ont abouti à ce plan Décarbon’Action. Ils ont été interrogés sur leurs motivations à participer à cet atelier participatif, sur ce que leur ont apporté ces échanges, mais également sur leur vision concernant les priorités à avoir.

Didier Lavocat (adhérent) :

« A la retraite, j’ai un peu de temps. Comme beaucoup de monde, je suis inquiet pour la planète et curieux de savoir comment on va s’en sortir. J’adore participer aux ateliers et chantiers du Conservatoire, on y est en excellente compagnie et c’est toujours très enrichissant.

Je retiens de cette journée que la mesure des émissions de carbone n’est pas une science exacte. Les calculs sont approximatifs. J’ai aussi relevé que la préservation des espaces naturels est émettrice de carbone et que cela chagrinait beaucoup les protagonistes. Quand on s’aperçoit que c’est l’élevage le plus grand pourvoyeur de carbone et que l’on sait que c’est aussi le meilleur moyen de protéger les pelouses et les marais, cela décourage.

Néanmoins, je pense que cette journée a été très instructive. Elle permet de se situer sur un problème qui motive tout le monde. Le plus important, c’est d’informer et sans doute de former l’ensemble des acteurs, y compris les intervenants extérieurs, de la façon dont ils impactent sur le carbone et de faire appel à leur initiatives personnelles pour améliorer la situation. En ce qui concerne l’élevage, il faut être philosophe, depuis qu’il y a des herbivores sur la planète, il y a des rejets de carbone dans l’air ! »

Angélique Philippe (adhérente et membre bénévole du CA) :

« Je sortais tout juste du bilan carbone de l’entreprise qui m’emploie et ce travail me semble essentiel pour tout à chacun : simple citoyen, acteur public, entreprise, association… Il est important qu’on se saisisse de cette question de notre impact. En tant que nouveau membre du CA, j’ai aussi souhaité répondre à cette sollicitation pour participer au travail de l’équipe. 

Je retiens de cette journée le travail en collaboration et l’implication des participants. J’ai aussi été surprise d’apprendre que le pâturage est la source principale du carbone produit alors que pourtant cela participe activement à la gestion des sites. Mon attente concerne la comptabilisation à terme de l’impact positif des sites naturels sur le calcul du bilan carbone.

Selon moi, l’axe à prioriser pour améliorer le bilan carbone du Conservatoire serait la réduction des émissions liées aux prestataires et aux déplacements. »

Brigitte Montier (adhérente) :

« J’ai proposé de participer au bilan carbone du Conservatoire d’espaces naturels par curiosité : que l’on soit un particulier, une entreprise, une association, afin de comprendre quels sont les outils utilisés, les protocoles, les références… C’était pour moi l’occasion d’avoir des réponses à ces questions, mais aussi la possibilité de rencontrer les acteurs du CEN et d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’association. 

La présentation de BPI France était très claire, bien documentée. J’ai participé au groupe « Achats / Sous-traitance », et nous avons pu échanger sur différentes propositions : par exemple l’utilisation de cartouches d’imprimante qui permettent d’économiser de l’encre. Nous avons parlé de la MEC (Mise en Concurrence) et du PDE (Plan de déplacement en Entreprise). 

Ce qui me semble important dans cette démarche est l’information et la communication des salariés pour éviter les freins au changement. »

Le Conservatoire tient à remercier tous les participants pour leur engagement en faveur de son plan Décarbon’Action. Nul doute qu’il vous donnera à nouveau rendez-vous pour de futurs échanges.

Pour consulter le document de synthèse de cette journée : https://www.cen-hautsdefrance.org/sites/default/files/5_-cen_hdf_-_diagdecarbonaction-livrable_final_avec_etp_ok.pdf

Pour obtenir des informations sur l’écoresponsabilité au sein du Conservatoire : vous pouvez contacter Frédérique VANDENBROUCK, Chargée de gestion documentaire et de la qualité <cliquez pour obtenir l’email> ou 03 22 89 63 96

Portraits de nouvelles recrues : les talents missionnés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France en 2021 (partie 3)

Des missions variées au service des espaces naturels et de la biodiversité régionale

L’équipe du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-de-France s’agrandit encore un peu plus en ce printemps 2021 avec l’arrivée de nouveaux membres que nous avons le plaisir de vous présenter au travers de leurs portraits… Souhaitons-leur à toutes et à tous la bienvenue !

Alexandre ALAVOINE, stagiaire au sein du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France
Alexandre ALAVOINE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
Alexandre ALAVOINE
Bonjour, je m’appelle Alexandre Alavoine, j’ai 24 ans. Après un master d’écologie orienté recherche (EFCE) à l’université de Rennes 1 qui m’a beaucoup apporté, j’ai décidé d’intégrer le master Gestion et Conservation de la Biodiversité à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest). Ce master plus professionnalisant correspond parfaitement à mes attentes et à mon besoin d’étudier l’écologie d’une façon plus proche de la nature, en dehors d’un laboratoire. 

J’ai la chance de pouvoir réaliser ce stage de master 2 au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, à l’antenne Nord Pas-de-Calais (Lillers) du 1er avril au 30 septembre 2021 au sein d’une équipe très professionnelle et à l’écoute. 

L’objectif de ce stage est de réaliser un inventaire des espèces patrimoniales sur les zones humides du territoire du SAGE Scarpe Amont. Le commanditaire de cette étude est la Communauté Urbaine d’Arras. Pour cela, une longue phase de prospection de terrain sera réalisée afin d’identifier les espèces et habitats d’intérêt patrimonial au sein de ces zones humides. Des fiches de restauration sur certaines zones humides seront également réalisées. Ce stage va me permettre de mettre en pratique les connaissances acquises durant ma formation universitaire, de rencontrer de nombreux acteurs, de développer mes compétences naturalistes et d’acquérir une vraie expérience professionnelle. Cela s’annonce très enrichissant et j’ai hâte de découvrir la diversité du patrimoine naturel de notre belle région !
Théo BAZIRE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
Théo BAZIRE
Bonjour à tous ! Je m’appelle Théo, j’ai 22 ans et je suis en dernière année de Master Ecocaen, à l’Université de Caen. Mon stage au sein du Conservatoire se déroulera du 22 mars au 17 septembre à Lillers.
Lors de ce stage au sein du Conservatoire, je participerai à la réalisation du plan de gestion du
 marais de Blangy-sur-Ternoise, un nouveau site de l’antenne Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu’aux inventaires dans le cadre du renouvellement du plan de gestion des marais de Douriez et Roussent.
Enfin, je suis aussi chargé de la réalisation de la notice de gestion du site de la Coqueline à Bailleul-lès-Pernes. Ce stage s’annonce donc très varié et me permettra d’appréhender de nombreux aspects différents de la gestion des milieux naturels mais aussi de découvrir une nouvelle région.
C’est avec grand plaisir que je rejoins l’équipe du Conservatoire pour ces 6 prochains mois ! 
Bérénice GIVORD-COUPEAU, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
 Bérénice GIVORD-COUPEAU 
Après une Licence en Ecologie et Biologie des Organismes (EBO), c’est dans le cadre de ma première année de Master mention Ingénierie, Écologie et Gestion de la Biodiversité (IEGB), à Montpellier, que je réalise mon stage au Conservatoire d’Espaces Naturels des Hauts-de-France.
Ce stage de 4 mois et demi se déroule de fin mars à début août 2021.  
Au cours de ce stage, j’étudie la Vipère péliade (Vipera berus) dans deux communes du Boulonnais, Audresselles et Ambleteuse, au sein du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale. L’objectif de ce stage est de préciser les zones de présence (ou d’absence) de l’espèce mais aussi d’estimer la taille d’une des populations.
Cette étude permettra ensuite d’orienter la gestion de l’espèce pour préserver les populations présentes sur le site. 
Aline GOUHIER, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne de l’Aisne)
 Aline GOUHIER 
 Bonjour, Je m'appelle Aline GOUHIER, j'ai 26 ans et je suis en deuxième année de master Gestion et Conservation de la Biodiversité à l'Université de Bretagne occidentale (Brest). En continuité de mon parcours professionnel au sein de deux collectivités territoriales, j'ai souhaité effectuer mon stage de fin d'études au sein d'une association de protection de la nature telle que le CEN Hauts-de-France. Ce stage, basé dans l'Aisne, se déroule du 1er avril au 30 septembre 2021.  
Ma principale mission est l'évaluation quinquennale du plan de gestion de la Réserve Naturelle Nationale des Landes de Versigny. Pour ce faire, je réaliserai de nombreux inventaires concernant les habitats, la faune et la flore du site. Le but est alors d'évaluer leur état de conservation et l'aboutissement des objectifs à court terme du plan de gestion 2017-2021. Cette immersion professionnelle me permet d'appréhender l'ensemble du processus de construction d'un plan de gestion d'espace naturel protégé ainsi que les divers volets du métier de Chargée d'études scientifiques au sein du monde associatif.  Selon moi et d'après les changements climatiques et sociétaux qui s'opèrent, la compréhension de la dynamique des espèces et des milieux est primordiale pour tenter de gérer au mieux un espace naturel. C'est pourquoi, l'étude, la gestion et la valorisation de la biodiversité sont au centre de mon projet professionnel et ce stage en est une parfaite introduction. 
Othilia MAROTTE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais)
 Othilia MAROTTE
Je m’appelle Othilia, je suis originaire du Puy-de-Dôme et suis actuellement en dernière année d’école ingénieur agronome. J’ai fait mes 2 premières années à l’ENSAIA (Nancy) puis j’ai intégré l’école d’AgroParisTech (Nancy) en spécialisation « Gestion des Milieux Naturels ». C’est pour la réalisation de mon stage de fin d’études, du 1er mars au 31 août, que j’ai intégré le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France.
 
Au cours de ce stage, j’effectue deux études de planification territoriale. La première concerne le territoire de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole (CAVM) où l’objectif est de faire une analyse environnementale du PLUi. Cette analyse se fait au regard de la séquence Eviter-Réduire-Compenser avec un volet de recherche de sites de compensation. Tandis que la seconde étude sur le territoire de la Communauté Urbaine d'Arras (CUA) a pour objectif l’identification de secteurs à enjeux pour la création d’un schéma des espaces naturels.  

Lire les précédents portraits des nouvelles recrues 2021 :

Portraits de mars 2021

Portraits d’avril 2021

Portraits de nouvelles recrues : les talents missionnés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France en 2021 (partie 2)

http://www.cen-hautsdefrance.org/

Nous vous présentions le mois dernier 3 premiers portraits parmi les nouvelles recrues 2021. Nous continuons les présentations ce mois-ci avec 3 nouveaux portraits…

Chloé BOONE

Chloé BOONE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne de la Somme).

Bonjour à tous ! Je m’appelle Chloé, j’ai 23 ans, et je suis passionnée par la biodiversité qui m’entoure depuis mes 5 ans. Après une licence de Biologie des Organismes et des Populations à l’Université de Lille, je me suis dirigée vers le master Expertise Naturaliste et Gestion de la Biodiversité, où je suis actuellement en M2. C’est dans le cadre de mon stage de fin d’études que j’ai la grande chance de pouvoir travailler 6 mois au Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, antenne de la Somme.

Ma mission consiste à renouveler le plan de gestion d’un coteau calcaire basé dans le Sud-Amiénois, à Saint-Aubin-Montenoy. Un des objectifs est également de profiter de ce renouvellement pour mettre en place des protocoles de suivis faunistiques sur divers groupes (Herpétofaune, Avifaune, Rhopalocères, Orthoptères…) afin de réaliser un suivi des populations sur le long terme. En parallèle, je vais également effectuer un suivi floristique, notamment de l’Anémone pulsatille, ainsi qu’une cartographie des habitats du site. Le tout dans le but d’évaluer l’ancien plan de gestion et de pouvoir ainsi définir de manière concrète et pertinente les futures actions de gestion à entreprendre.

Ce stage est en totale adéquation avec mes ambitions : devenir chargée d’études scientifiques ! Entourée par l’équipe de professionnels passionnés du CEN, je peux ainsi développer mes compétences et être conseillée dans mes choix concernant mes missions à Saint-Aubin-Montenoy. J’espère ainsi pouvoir contribuer à la préservation et la conservation de ce site naturel et de la biodiversité remarquable qu’il héberge, et plus globalement participer à la préservation du patrimoine naturel qui nous entoure, et qui est si précieux et menacé.

Lili DEBIÈVE

Lili DEBIEVE, stagiaire au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais) a choisi le Bourdon pour avatar.
(Illustration par A. Mauduit).

Actuellement étudiante en dernière année de master à l’université de Lille, mention « Biodiversité, Écologie et Évolution » parcours « Expertise Naturaliste et Gestion de la Biodiversité », j’effectue mon stage de fin d’études du 1er mars au 31 août à l’antenne de Lillers.
Étant particulièrement attirée par les abeilles et les plantes depuis la L3, j’ai donc tout naturellement postulé à une offre de stage en lien avec cette thématique. Mon principal objectif pour les 6 mois à venir est de caractériser le réseau d’interactions plantes-pollinisateurs sur les coteaux calcaires de la superbe Réserve naturelle nationale de Wavrans (je vais me muscler les jambes !). Les pollinisateurs en question sont les abeilles et les syrphes. Pour ce faire, j’identifie tout d’abord des métriques pertinentes pour décrire et suivre le réseau puis par la suite je mettrai en lumière les espèces structurantes pour en retirer des enseignements pour la conservation et la gestion du site. Un objectif secondaire sera de comparer deux modalités de pâturage par rapport au réseau.

Aline HUG

Aline Hug est en CDD au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France (antenne Nord Pas-de-Calais) pour une durée de 10 mois.

Bonjour !
Me voici sortie tout droit du bassin d’Arcachon où j’ai travaillé dans un petit bureau d’études en environnement pendant un peu plus de trois ans.
J’y étais chargée d’études et cheffe de projet en écologie. Niveau compétence naturaliste, je n’ai pas vraiment de spécialité, mais mes petits préférés sont l’herpétofaune, l’avifaune, les chiroptères et les araignées !
J’ai grandi et réalisé mes études en Bretagne (#TerreSacrée), où j’ai eu mon Master « Gestion et conservation de la Biodiversité » à Brest en 2018.
Je suis avec vous pour 10 mois (jusqu’à fin décembre) et viendrais en renfort pour faire des suivis de terrains et des rédactions de plans de gestion principalement au niveau des secteurs du Douaisis (Terrils de l’Escarpelle et des Pâturelles, 7 sites de Douai…), du Ternois (Vallée de l’Authie, Marais des courbes…) et de l’Audomarois (Bois de Linghem…).

De nouveaux portraits vous seront proposés prochainement. En attendant, nous souhaitons la bienvenue à tous ces nouveaux membres de l’équipe qui viennent renforcer les rangs du Conservatoire pour nous permettre de démultiplier nos actions au service de la nature.

Portraits de stagiaires : les graines de talents missionnés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France en 2021 (partie 1)

Accueillir des stagiaires, c’est s’engager sur la formation ; c’est à dire développer les compétences des étudiants aux exigences des métiers de notre structure. Accueillir des stagiaires, c’est aussi pour le Conservatoire d’espaces naturels valoriser les particularités et les compétences de ses collaborateurs. L’accueil  des  stagiaires  est  une  démarche  d’ouverture  et  d’engagement  qui  s’inscrit  parfaitement dans les valeurs de notre association. Voici les premiers portraits de graines de talents missionnés en 2021 au sein de l’équipe du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France. Continuer la lecture de Portraits de stagiaires : les graines de talents missionnés par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France en 2021 (partie 1)

Interview : Sylvain THIERY, Conservateur bénévole de sites naturels à Cambronne-lès-Clermont (Oise)

Tout au long de l’été, des bénévoles se sont mobilisés auprès du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France pour proposer aux habitants de la région une opération inédite : « Rendez-vous en terrains connus« . Plus de 100 activités nature ont ainsi été proposées gratuitement au grand public en juillet et en août, dont 30 ont été animées par des Conservateurs bénévoles. Parmi eux, Sylvain THIERY, Conservateur bénévole à Cambronne-lès-Clermont, nous livre son témoignage au travers d’un entretien personnel.  Continuer la lecture de Interview : Sylvain THIERY, Conservateur bénévole de sites naturels à Cambronne-lès-Clermont (Oise)

Témoignage : Thierry Decouttere, Conservateur bénévole des sites naturels de Rocquemont (Oise)

« Conservateur bénévole des sites naturels de Rocquemont (dans le Sud Est de l’Oise) depuis une douzaine d’années, j’ai rejoint le Conservatoire d’espaces naturels car il me semblait (et j’ai pu le vérifier bien entendu par la suite), que cette association œuvrait pour la préservation de patrimoines naturels, sans parti pris, sans exclusion (les sites que l’on m’a confiés sont accessibles aux chasseurs, exploitants agricoles, éleveurs, naturalistes…). Il me parait important de n’exclure personne si l’on veut durer… Continuer la lecture de Témoignage : Thierry Decouttere, Conservateur bénévole des sites naturels de Rocquemont (Oise)

Financement participatif en faveur d’une prairie à Maroilles : un bilan positif grâce au soutien de 87 donateurs et donatrices

En septembre dernier, les Conservatoires d’espaces naturels des Hauts-de-France (Nord Pas-de-Calais et Picardie) lançait une campagne de financement participatif intitulée « Aidez-nous à acheter une petite parcelle de Maroilles » via la plateforme Hello asso. Après deux mois de collecte, l’heure est au bilan pour ce projet de préservation du patrimoine et de la biodiversité. Continuer la lecture de Financement participatif en faveur d’une prairie à Maroilles : un bilan positif grâce au soutien de 87 donateurs et donatrices

Témoignage d’une collectivité partenaire du Conservatoire d’espaces naturels : la commune de Sorrus

Le Communal de Sorrus vu du ciel (crédit : Jean Szuwarski)
Le Communal de Sorrus vu du ciel (crédit : Jean Szuwarski)

Depuis 1995, la commune de Sorrus et le Conservatoire d’espaces naturels ont mis en place un partenariat durable pour connaître, protéger, gérer et valoriser le patrimoine naturel local. Sorrus est ainsi la première commune a avoir confié, il y 24 ans, la gestion d’un site au Conservatoire : le Communal de Sorrus. Continuer la lecture de Témoignage d’une collectivité partenaire du Conservatoire d’espaces naturels : la commune de Sorrus

Parole de bénévole : Emmanuel Fernandez, administrateur au Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais

Emmanuel Fernandez : administrateur bénévole au sein du CA de notre association
Emmanuel Fernandez : administrateur bénévole au sein du CA de notre association

Régulièrement, le Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais vous livre des témoignages émanant de ses bénévoles. En ce mois de février, la parole est à Emmanuel Fernandez, administrateur au sein de notre association depuis 2008…

Continuer la lecture de Parole de bénévole : Emmanuel Fernandez, administrateur au Conservatoire d’espaces naturels Nord Pas-de-Calais

Zoom sur un partenaire du Conservatoire d’espaces naturels (CEN) : la Communauté d’Agglomération du Douaisis (CAD)

Lac de Cantin
Lac de Cantin

Dans le cadre de l’élaboration de son schéma Trame Verte et Bleue (TVB) en 2006, la CAD a identifié 35 pôles de nature parmi lesquels on distingue les sites gérés sous la responsabilité de la CAD (lac de cantin, marais d’Aubigny-au-Bac), les sites co-gérés avec les communes (terril de Germignies Sud) et les sites « d’intérêt plus local ». L’accompagnement des communes par la CAD (technique, financier etc.) est en lien avec cette hiérarchisation.

Dès 2004, la CAD, nouvellement propriétaire du lac de Cantin (80 ha), a sollicité l’appui du CEN, d’abord en assistance à maîtrise d’ouvrage en 2008, puis en co-gestion en 2012. Le partenariat entre la CAD et le CEN s’est ensuite étendu à la gestion d’autres sites naturels d’intérêt communautaire : depuis 2015 sur la commune de Lallaing autour de la préservation du terril de Germignies sud (100 ha) ; puis en 2017 sur la commune d’Aubigny-au-Bac, autour de l’étang communal (40 ha). Actuellement, près de 220 ha de milieux remarquables sont donc cogérés par la CAD et le CEN.

Continuer la lecture de Zoom sur un partenaire du Conservatoire d’espaces naturels (CEN) : la Communauté d’Agglomération du Douaisis (CAD)