Début octobre, près de 800 personnes ont participé au deuxième congrès commun réunissant à Dunkerque le réseau des Réserves naturelles et celui des Conservatoires d’espaces naturels.

Ce congrès a permis de faire le point sur la contribution de nos deux réseaux à la protection de la nature française. Le Muséum National d’Histoire Naturelle a ainsi mis en évidence le rôle essentiel des sites préservés pour la conservation de nombreuses espèces qu’elles soient rares ou plus communes.

Force était de constater que les deux réseaux sont parmi les plus actifs pour la préservation du patrimoine géologique.

L’évolution de la gouvernance autour de la biodiversité et du paysage institutionnel ont été au cœur des débats avec l’arrivée annoncée de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) et les structurations envisagées dans les Régions d’Agences Régionales de la Biodiversité.

Les représentants de l’État, de l’équipe de préfiguration de l’AFB et des collectivités ont souligné le besoin de s’appuyer sur nos réseaux et en perspective de la réunion de la COP21, les participants se sont interrogés sur les interactions entre biodiversité et changements climatiques.

L’intervention du CNRS a permis de mettre en évidence le rôle des espaces protégés dans l’atténuation des effets des changements climatiques.

Avec plus de 3000 sites maillant le territoire métropolitain et ultra-marin, nos deux réseaux ont fait le choix d’unir leurs compétences pour développer un projet qui contribuera à évaluer les impacts des changements, à les anticiper et à adapter nos actions et méthodes.

Enfin, beaucoup d’échanges ont eu lieu entre nos deux réseaux dans la volonté de mutualiser et capitaliser les expériences avec pour objectif l’amélioration continue de nos interventions.